L’accord conclu le 05 août dernier entre le parti au pouvoir, le RPG-Arc-en-ciel avec l’opposition l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, il ya toujours des processus à mener, pour rendre cet accord en application. Mais, le débat politique a prit un certain  communautarisme sur le contentieux électoral. Surtout, avec  cette sortie d’abord de l’imam de Kindia  qui disait que la ville des agrumes ne peut pas être dirigé par un élément de l’UFDG mais aussi, du patriarche de la Basse Côte, à l’occurrence Elhadj Sékouna Soumah. Dans ces propos, on sent une sorte d’exclusion.

Quelle analyse faites-vous de cette sortie médiatique de l’imam de Kindia et du patriarche de la Basse Côte ?

Cette question était devant le ministre Tibou Kamara ce jeudi, dans les grands gueules de la radio espace. Et, pour apporter sa réponse à cette question, d’abord, le ministre de l’Industrie et des PME Tibou Kamara dit qu’il très étonné  que  l’interprétation de l’accord, pour la plupart du temps ne correspond pas à la réalité. De quoi il s’agit effectivement ? S’interroge le ministre Tibou Kamara, pour dire ceci : « Dès le départ, on avait une double exigence  à savoir, le respect de la loi  et le sentiment à l’opposition d’être rétablie  dans les droits qu’elle  estimé bafouer  dans le processus électoral. Quand j’entends de la violation de la loi, je me demande de quelle loi il s’agit ?  Je ne crois pas que la décision de la justice  a été violée. (…) De quelle violation de la loi parle-t-on ? A la sortie de chaque élection, on parle de la majorité élargie, d’alliance, de coalition… aujourd’hui, prenons le cas de Dubréka et de Kindia, mais ce qu’on oublie et qui est une manipulation de l’opinion, c’est dommage lorsqu’elle vient de religieux. A Kindia, on veut faire croire que le RPG, tout seul a gagné  la commune et que, il a décidé  de céder la commune à l’UFDG. Mais, je vous apprends  que, et l’UFDG  et le RPG, par le nombre de conseillers obtenus, aucun des deux partis ne peut prendre seul la mairie de Kindia. Mais, avant même les élections locales, la délégation spéciale de Kindia était dirigée par qui ?  Par l’UFDG, mais l’UFDG  n’a pas de majorité  aujourd’hui telle que la majorité  a été donné à l’issue de ses élections, pour prendre la mairie de Kindia. Il en est de même pour le RPG. Alors, qui cède la commune pour l’autre ? Parce que, personne ne l’a au départ».

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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