En prélude de la journée  internationale  de la lutte  contre  le Sida, célébré  chaque 1er décembre de l’année  en cours, le Programme National de Lutte contre le Sida et Hépatites (PNLSH), un service  relevant du ministère  de la Santé a échangé  ce lundi, 29 Novembre 2021, dans un réceptif  hôtelier  de la place,  avec les hommes  de médias sur .  Il était  question avec  les journalistes,  de créer  un cadre de  concertation, afin de relancer des activités  de lutte  contre le VIH,qui semblerait être dans  les oubliettes,  depuis  la parution d’Ebola et en 2019, avec la parution de coronavirus. Pourtant,  pour faute de manque de ressources, le Sida continu à faire des victimes à  travers le monde. En Guinée,  selon les études réalisées  en 2018, le taux  de seropositif du VIH/Sida, le plus élevé est enregistré  à  Boké,  avec  de 2% de taux de prévalence de personnes vivantes avec le VIH/Sida.

Pour le coordinateur du PNLSH, aujourd’hui,  la lutte contre le Sida ne peut pas se faire, sans  la masse média.   » Aujourd’hui, la lutte contre le Sida  ne peut pas être  possible sans cette activité de communication  avec le soutien des masses  médias. Cela, que se soient les radios, les journalistes  en ligne  ou encore les journalistes de la presse  écrite, que ce soient des journalistes du public  ou du  privé,  pour apporter les informations nécessaires à  la population, sur ce qui se passe  en matière  de lutte  contre  le VIH/ Sida.  Nous, en tant que programme,  nous avons  pour  mission  d’apporter  des traitements,  des soutiens mais, nous avons pensé  aussi,  que cela soit dans notre mission,  d’apporter les informations  nécessaires  à  la population , de qu’est-ce que sait le VIH, où  en sommes-nous dans la lutte  contre le VIH,qu’est-ce  qui peut  être fait, qu’est-ce qui n’est  pas encore  fait, mais qu’est-ce  que la population peut avoir comme  information,  pour mieux  se situer  dans  la lutte  contre  le Sida ? Voilà  pourquoi,  nous avons organisé  cette  rencontre aujourd’hui  avec les professionnels  des médias, pour échanger sur un certain  nombre  de questions,  la connaissance  du programme,  le niveau  de la lutte  contre  le Sida, la situation…,  la statistique et aussi, nos attentes des médias vers la population guinéenne « , explique  Dr Youssouf  Koita, coordinateur du Programme National  de Lutte contre le Sida et Hépatites  (PNLSH).

Concernant les statistiques, selon le coordinateur,  les statistiques varient  d’une  région à  une autre. De toute  les façons,  la statistique  globale en terme de prévalence,  on est à  1, 5% dans le pays mais, elle varie  d’une région  à  une autre. La région de Boké  a une  prévalence  plus élevée. Dans le monde, 1 500 000 nouvelles  infections, 37 mille 680 mille décédés du Sida en 2020. En Guinée,  5 300 nouvelles  infections, 113 171 personnes  vivantes avec le Sida, 60 326 personnes  sont sous le traitement. Le taux de prévalence plus élevé est enregistré à  Boké avec 2% de personnes  atteintes du Sida. Selon le coordinateur  du PNLSH,  cette  augmentation de taux personnes  vivantes  avec le Sida est dû,  de faite qu’il y a plus de monde qui ont migré cette localité  pour des raisons de l’exploitation  minière.

Avec Younoussa Bangoura,  pour flammeguinee.com
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