C’est vraiment  pitoyable. Quand un ancien  prisonnier du régime d’Alpha Condé  parle  aujourd’hui sur le sort d’Alpha Condé. Nous enseigne l’histoire,  tout change  seuls les imbéciles  ne changent  pas.

Dans une interview  qu’il a  accordé à  FIM  FM,  dans  son émission  « Mirador » de ce mardi, Ousmane  Gaoual Diallo, puisque c’est  de lui  qu’il s’agit,  ancien prisonnier du régime  d’alors parle le sort de son ancien  boureau (Alpha Condé), aujourd’hui  transféré  du Palais Mohamed V au domicile de Djene Kaba, ex première Dame  à  Landreyah, dans la Commune  de Dixinn.

Mais dans l’opinion, beaucoup ont estimé que la décision du comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) fait suite aux exigences de la CEDEAO, en ce qui concerne la libération du président déchu.
Ce qui n’est pas du tout l’avis du porte-parole du gouvernement, dirigé par Mohamed Béavogui. A en croire le ministre Ousmane Gaoual Diallo, qui a abordé la question dans l’émission « Mirador » de FIM FM, c’est n’est pas le résultat d’une quelconque pression extérieure.

« Non, ce n’est pas un message en direction de la CEDEAO. C’est en direction de notre communauté nationale d’abord. Le CNRD lorsqu’il a pris le pouvoir a indiqué clairement que la justice serait la boussole de la gouvernance. Et donc, il ne peut pas déclarer cela comme un principe de gouvernance et faire le contraire (…). Donc, c’est dans ce cadre que la décision a été prise (…). S’il y a des contraintes, c’est à la justice de les poser. Mais à ce jour, il n’y a pas de contraintes en dehors de ce que la sécurité autorise. Mettre le président Alpha Condé dans la résidence de son épouse, c’est quand même un gage qu’on le ramène dans sa famille. Le CNRD a systématiquement indiqué qu’Alpha Condé n’était pas un prisonnier. Je pense aujourd’hui, si la CEDEAO veut comprendre dans ce déplacement que c’est une réponse à son exigence, tant mieux. Mais, dans tous les cas, la déclaration du CNRD est claire là-dessus. Ce n’est pas le résultat d’une quelconque pression… », a-t-il laissé entendre.
A rappeler que la CEDEAO doit se réunir ces jours-ci pour statuer sur la situation en Guinée, mais aussi au Mali. Il y a donc des craintes que l’organisation sous régionale ne durcissent les sanctions contre ces deux pays.

Avec flammeguinee.com