Ce mercredi, 21 Novembre 2018, quelque part à Conakry, les cadres du ministère de la Santé et leurs partenaires techniques et financiers étaient devant la presse, pour annoncer l’organisation de ce Forum National Consultatif sur la santé, qui se tiendra du 22 au 23 Novembre 2018 à Conakry. Ce forum a pour objectif, de réduire le taux de mortalité néo-natale en République de Guinée.

Parce qu’aucune femme n’accepte de supporter neuf (9) mois de grossesse et voir son enfant mourir la première minute jusqu’à 28ème jour. Avec l’appui des partenaires dont  l’UNICEF, l’UNFPA, OMS et ONUFEMME, les cadres du ministère de la Santé  se sont réunis, il y a deux ans de cela à Dakar, pour renverser la tendance et  demander à tous les pays de faire un plan d’accélération, pour la réduction de la mortalité néo-natale.

S’exprimant au nom du représentant de l’UNICEF en Guinée et au nom des quatre agences partenaires de ce programme, Mr Ouedraogo Adama, chargé de programme santé  à l’UNICEF revient ici sur l’objectif de ce forum. « Avec la Guinée, il y a deux ans de cela qu’on s’est retrouvé à Dakar, pour demander à tous les pays de faire  un plan d’accélération, pour la réduction de la mortalité néo-natale. Et, je tiens à remercier le gouvernement guinéen, qui a prit ce programme en main. Aujourd’hui, c’est l’un des premiers pays a organisé un forum de ce haut niveau, pour permettre d’autres pays africains de venir s’inspirer des expériences,  qui se font dans la sous région, pour renverser cette tendance. Comme l’a dit un des intervenants tout à l’heure, à savoir diminuer la mortalité des enfants, qui naissent entre la première minute jusqu’au 28ème jour. C’est un drame qu’une femme puisse supporter une grossesse pendant neuf mois et qu’à la naissance ou les premières semaines de grossesse que,  cet enfant puisse partir pour des causes que nous pouvons éviter. Voilà ce que nous attendons de ce forum ;  qu’à la fin, tout le monde puisse partir outiller  avec les armes nécessaires,  pour prendre en charge  ses nouveaux nés dans  les bonnes conditions ; sans avoir besoin de beaucoup de chose. C’est ce qu’on appelle intervention aux impactes, qu’ils ne sont faisables à tous les niveaux   et qui ne coûtent pas chers. Et, les partenaires dont l’UNICEF qui est là dont la mission repose sur la convention de l’enfant, c’est notre devoir et notre droit d’accompagner  toutes ses personnes, qui vont venir  et d’accompagner le gouvernement de la Guinée, qui a prit cette excellente initiative  que l’UNICEF tiens à remercier… », indique Mr Ouedraogo Adama, chargé de programme santé  à l’UNICEF en Guinée.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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