Comme leurs certains coreligionnaires du monde, les musulmans guinéens ont entamé le jeûne de ramadan 2021 sur l’ensemble du territoire national. Seulement, ce mois saint de ramadan est début dans une crise sanitaire de la pandémie du coronavirus mais aussi, dans une crise économique totale qui ne dit pas son nom. De tel sorte que, tous les prix sont montés en flèche sur le marché.

Aujourd’hui, le kilo de viande se négocie entre 60 mille à 65 mille francs guinéens. Quant au riz, un sac  de qualité est vendu à 380 mille à 440 mille francs guinéens.  Le kilo de la pomme de terre est vendu à 15 mille francs guinéens. Le poison n’existe même pas sur le marché. Même l’aubergine qu’on n’importe pas est chère sur le marché. Un kilo de sucre est négocié à 8.500 à 10 mille francs guinéens.

En Guinée, à l’approche de chaque mois de ramadan, les prix sont fixés unilatéralement. Un commerçant peut se lève le matin et fixe le prix de sa marchandise comme il veut. Et, l’Etat  qui doit trouver un amortisseur pour la population, afin d’affronter ce mois de ramadan, avec moins de souci lié à cette envolée de prix, ne fait rien à cette flambée de prix sur les marchés guinéens. C’est un casse-tête chinois total chez les pauvres citoyens.

Et quand on pose la question aux commerçants, ils évoquent le rajeunissement des prix au niveau du Port de Conakry. D’ailleurs, on apprend que, très peu d’opérateurs économiques sont enchantés d’importer les marchandises, comme ils le faisaient avant. Finalement, ils s’associent pour trouver un conteneur, dans lequel ils mettent quelques produits de chaque commerçant et puis, on essaye de survivre de la sorte. Voilà quelque sorte, les conséquences de cette flambée de prix sur les marchés.

De l’autre côté, les frontières sont fermés avec le Sénégal où pratiquement, la majorité de nos produits sont importés. Aujourd’hui, on l’impression que, l’Etat se cherche dans la poche du citoyen, pour essayer de se refinancer.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com

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