La commission santé de l’assemblée nationale a procédée ce mercredi à la présentation de  rapport de visites dans les centres sanitaires  du pays. Ces résultats relèvent qu’en 2018, il y a eu des avancées comparativement qu’en 2017.  Mais, plusieurs efforts restent à faire pour une bonne évolution  de ses structures sanitaires. Le ministre d’Etat, ministre de la santé Edourd Ngnakoi Lamah promet de prendre en compte les recommandations faites par ladite commission.

Cette rencontre a réuni les membres de la société civile, des hommes de médias,  des spécialistes et ONG évoluant dans le domaine sanitaire ainsi que des représentants des partenaires dont fhi360, Serch for Commun Ground et le système nations unies.

Il faut noter que, ce projet a pour objectif de participation citoyen à la gouvernance de la santé 2017-2020, effectuée par la commission de la santé de l’assemblée nationale  au compte de l’année 2018. Cette tournée a durée pendant dix jours. Dr Ben Youssouf Sylla, président de ladite commission dresse le bilan en ces termes : « Il faut investir pour changer le matériel. Il y a des structures sanitaires qui n’ont pas un cabinet dentaire. C’est primordial. Quand vous avez un problème orl, cardiaque, de diabète ; il n’y a pas le centre de néonatologie à l’interne  du pays. Il y a encore des hôpitaux où il n’y a pas d’eau, d’électricité»

Près de 60 structures sanitaires de Conakry et de l’intérieur du pays ont été sillonnés par des députés spécialistes de santé. Ce rapport de 30 pages contient également des perspectives pour l’année prochaine. « Cette fois-ci en incluant les centres  carcérales, les prisons civiles, les infrastructures de jeunesse et de Sports », indique Ben Youssouf Sylla.

Le ministre d’Etat, ministre de na santé Edouard Ngnakoi Lamah se dit satisfait de ce rapport. « Nous allons prendre en compte des recommandations  de la commission santé  de l’Assemblée nationale. Si on n’accepte  pas d’être critiqué, on ne pouvait pas progresser… », indique le ministre d’Etat, ministre de la Santé Edouard Ngnakoi Lamah.

A noter que, le manque des sages femmes est vraiment remarquable dans certaines structures sanitaires du pays. Ce phénomène contribue à l’augmentation du taux de mortalité infantile.

Bangoura Younoussa, pour flammeguinee.com

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