Dr Roger Koussetogue Koudé, professeur des droits de l’homme à l’Université Catholique de Lyon (France) séjourne actuellement à Conakry (Guinée). Dans ses missions d’enseignement, l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO-Conakry), heureuse de recevoir Dr Koudé à Conakry, a animée une conférence de presse ce jeudi, pour échanger avec les journalistes sur les questions liées aux droits de l’homme dans le monde. Cette conférence de presse portait sur le thème « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) ou l’émergence progressives d’un nouvel ordre mondial ».
Alors, de la création des nations unies en 1945, des droits à la vie, de la lutte contre l’esclavage, contre la torture, la liberté pour tous, l’égalité entre les hommes, en passant par les conventions internationales, ainsi que de la protection des handicapés, pour ne citer que ceux-là. Voilà en quelque sorte les points sur lesquels Dr Roger Koussetogue Koudé a axée sa communication.
« Cet ensemble constitue l’arsenal juridique dont la communauté internationale va se doter, pour rendre effectif ces droits de l’homme dans leurs évocations universelles et que, tout les homme sans distinction puissent en bénéficier , pour un monde de justice et de paix », explique Dr Koudé, avant de rappeler quelques éléments stratégiques dans recherche de la paix .
Pour Dr Koudé, il ya trois catégories de droits humain qui se dégagent à savoir, la dignité qui se présente comme une valeur humaine universelle, la liberté comme une caractéristique de tout être humain et enfin l’égalité, qui fait que nulle ne vaut plus que les autres…
A la réponse des journalistes relatif au regard porté au respect des droits de l’homme en Afrique et dans le monde, Dr Koudé indique qu’il y a un certain nombre d’éléments positifs à l’actifs de ce système international de protection des droits de l’homme, qui ne se résume aux droits onusiens. Parce que, ce système a aussi des répondants dont la charte africaine, pour ne citer que cet exemple en Afrique. « Cette charte a permit de créer, la cour africaine des droits de l’homme et de peuple. Donc, il y a une évolution au niveau international et au niveau de nos Etats. Les Etats s’engagent à respecter les droits des hommes. Ce n’est pas seulement les Etats africains qui ont le souci de rendre effectif les droits de l’homme. Pratiquement, tous les Etats du monde ont ce souci », indique Dr Roger Koudé.
Avec Bangoura Younoussa, pour flammeguinee.com
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