Depuis qu’il a été débarqué du gouvernement en 2017, le fossé ne cesse de grandir entre lui et son père spirituel Alpha Condé. La raison de cette rupture idéologique entre le fils et père serait simple. Selon le camarade Siaka Barry, sur les ondes de la radio privé FIM FM, dans son émission « Mirador » de ce jeudi, il avait cru à l’homme, un certain nombre de valeurs à un moment de son combat politique. Il lui ressemblait à un révolutionnaire, qui est allé jusqu’à clouer le régime de Sékou Touré, qu’il taxait d’être corrompu. Mais, très malheureusement, c’est la déception totale qui se dessine devant le fils spirituel d’Alpha Condé aujourd’hui. Voici un extrait de la réaction du Président du MPDG ce matin dans mirador. lisez!
« Une personne qui va jusqu’à comparer la Guinée à Albanie de l’Afrique ou à un néocolonial américaine. Quand, cette personne a une mallette du pouvoir, nous sommes maintenant à une dynamique socialiste et révolutionnaire. Voilà ce qui avait fait rêver le jeune idéaliste. Mais, on ne peut pas imaginer en 10 ans, vous n’avez pas vu une seule fois, un commis de l’Etat à la barre pour des faits de gestion. La seule fois qu’il a été question de recevabilité de commis de l’Etat à la barre, c’était avec Paul Moussa Diawara. Et là, il y avait un relent politique derrière. Un panafricanisme circonstanciel et débridé. Je veux parler pour que mon père m’écoute, on ne devient pas panafricaniste, parce qu’on ne devient panafricaniste et un beau matin et qu’on a des velléités de tripatouillage constitutionnel. On ne coupe pas le cordon ombilical par des verbes mais, dans les faits. Le panafricanisme est une noble idéologie, c’est l’intégration au sens propre du terme, de nos économies et même de nos Etats sur certains plans. Malheureusement, un président qui se rapproche de l’ex métropole coloniale quand ça l’arrange et, qui se détache de cette métropole quand ça ne lui arrange plus… », enseigne Siaka Barry, les cours de panafricanisme à Alpha Condé, Président de la République, qui se réclame panafricaniste par les verbes et non par des actions.
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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