La vente  du port, le détournement à la BCRG, la crise à la Cour Constitutionnelle  et les 100 jours de la gestion de  Kassory Fofana à la tête de la Primature. Voici les points sur lesquels le Président de l’UPG  s’est entretenu avec notre reporter. Lisez !

Selon maitre Alfred  Mathos, le limogeage de ces deux  Directrices à la tête du port autonome de Conakry est la conséquence de la signature du contrat du port conventionnelle : « Vous avez, l’administration centrale  est un pouvoir discrétionnaire du président de la république,  qui a  nommé par décret présidentielle Hélène Savané. Mais  vous avez que, c’est la conséquence de ce qui s’est passé dans la concession du port conventionnelle. Donc, je pense que, quand on est directeur d’une institution comme le port, qui est une partie de la souveraineté  de notre pays, on doit  mettre en amont  des intérêts du pays ».

Concernant la signature  du contrat entre le gouvernement guinéen et la société turque, Me Alfred Mathos dira : «Je ne connais pas le fond du contrat, mais la manière n’est pas la procédure. La gestion du Port peut faire un acte de gestion pour copter de société qui pourra apporter sur le plan technique, une assistance qui lui rendra performent. Mais quand il s’agit de céder  la concession, cela est  un acte majeur et cela ne peut se faire qu’à l’approbation de l’Assemblée Nationale. Malgré les deux cas, il faudrait  un appel d’offre instant. Par ce que, l’intérêt de la Guinée  qui est mesuré,  évalué et comparé les offres.  A partir du moment où vous pouvez mesurez la pratique, dans ce cadre de figure et respecter la loi et aussi préserver les intérêts de la Guinée. »

Sur le premier trimestre du gouvernement Kassory,   Me Mathos  a félicité et demandé encore le peuple de lui donner la change de travailler : « D’abord, il est arrivé à une période où il y’avait assez de conflits politiques, sociaux…  Donc,  ces conflits  ont été réglés, il est resté à l’écoute  des syndicats. Ces 100jours pour moi,  c’est encore modestement prit. Mais, il faut lui donner la change puisqu’il a dit qu’il est prêt pour travailler  et  surtout n’oublier pas que,  nous sommes dans un régime présidentielle.   Le président et le premier ministre,  ces  deux postes qui sont couplés. Je pense qu’il pourra faire sa mission ».

Quant à l’affaire du  21millions disparus à la BCRG, Me Alfred Mathos estime que, cela ne relève aucune réalité : « Aucune réalité, moi j’attends la confirmation  du procureur car, je pense que ça va passer, un procureur doit se saisir. Je reste sur ma faim jusqu’à preuve de contraire mais, je pense qu’il ne faut pas sauter de dessus tout de suite par ce que, c’est trop gros pour que sa soit vrai, j’entends pouvoir ».

En ce qui concerne le dernier point, la crise à la cours constitutionnelle, selon Me Mathos,   «  toute les institutions sont régies par des règles. Alors, s’il s’avère  que les règlements de la cours constitutionnelle ou les textes qui jouent à la cours constitutionnelle, peuvent amener d’une majorité de conseiller à destituer le président avec des motives qui sont dans la loi, je pense que,  c’est problème qui est  interne ».

Avec Kindia Camara, pour flammeguinee.com