Contacté par nos confrères de la radio espace fm dans l’émission des grand gueules de ce matin, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile a expliqué les raisons de cette interdiction de la pratique de circulation de motos d dans la commune de Kaloum. La mesure sera appliquée dès ce lundi 25 juin 2018.
« Les taxis motos à Kaloum est une pratique abusive qui est devenue une tradition dans laquelle il fallait mettre fin. Donc, c’est un rappel d’une interdiction règlementaire et nous voulons que tous les partenaires de terrain nous accompagnent dans la moralisation de ce secteur. Les taxis motos ne sont pas immatriculés, les utilisateurs de taxi motos n’ont pas de gilet. Il est évident que les motos taxis se soumettent à la rigueur de la loi, nous sommes conscients que le transport public est un réel problème en Guinée. Il y’a plusieurs aspects à la matière qui méritent d’être revus et corrigés, que nous mettons un peu d’ordre dans la cité, on est obligé de faire respecter les règlementations », a indiqué le ministre aux animateurs des grands gueules et aux auditeurs de l’émission.
Avant de poursuivre ceci : « Tout le monde se plaigne de cette anarchie, les dépassements fantaisistes que les taxis motos font provoquent beaucoup d’accidents mortels et parfois ils sont très désobéissants. Les chauffeurs de motos taxis sont devenus des gangs qui brulent des voitures des gens même les véhicules des polices pour protester contre ces accidents provoqués par eux même ».
Pour terminer son intervention, le ministre de la Sécurité a invité tous les Conakrykas pour le respect de cette mesure « Il faut que nous tous nous nous donnons les mains pour sensibiliser nos frères. A partir du lundi prochain, nous allons mettre plusieurs niveaux de contrôles à Camayenne et à Dixinn, pour éviter les embouteillages au niveau du Pont 8 Novembre. Les experts à la matière sont en train de travailler. Nous voulons que chacun accepte cela. Même nous, parfois, pour nous rendre à Kaloum, nous utilisons les taxis motos pour être plus rapide, mais si l’Etat dit que c’est une interdiction, nous allons obéir car la loi est dure mais c’est la loi », a-t-il conclu.
Saidou Diallo 664379620, pour flammeguinee.com