A partir de ce lundi, les motos sont interdis  de rentrer à Kaloum par le nouveau ministre de la Sécurité et de la Protection Civile Mr Alpha Ibrahima Keira. Mais, cette décision  du ministre est de nos jours critiqué par nombreux guinéens, qui estiment que depuis qu’Alpha Condé est arrivé au pouvoir, celui-ci n’a rien fait pour assurer un Transport digne de nos à son peuple. Alors que, partout à travers le monde, il y a des véhicules alloués pour le transport commun de la population. Sauf en Guinée.

Alors, dire aux propriétaires des motos qu’ils ne doivent plus rentrer à Kaloum est inadmissible, surtout que les citoyens ne sont pas prêts à respecter cette décision. Parce que, le service que ces motos accomplissent aujourd’hui pour les citoyens est énorme. Malgré qu’il soit aussi lié par d’énormes conséquences, notamment des cas d’accidents et de morts que les conducteurs des motos causent par jour à Conakry et à l’intérieur du pays. Mais, cette pratique est caractérisée aussi par les cas de banditisme. Ils sont nombreux parmi des guinéens qui se plaignent parce qu’ils ont été victimes de braquages des taxis motos.

Qu’à cela ne tienne, pour aller à Kaloum de nos jours, il y a des directeurs, des chefs de services, même les secrétaires généraux qui laissent leurs véhicules pour emprunter des motos afin  qu’ils ne soient pas en retard à leur rendez-vous. Alors,  interdire maintenant ces motos de rentrer à Kaloum va créer forcement des conséquences é normes à la circulation. Surtout que, l’Etat guinéen ne fait rien du tout pour assurer le transport des citoyens.

Voilà pourquoi, ils sont nombreux des guinéens, qui invitent les autorités guinéennes de revenir dans la plus vite possible à la raison. Sur le terrain,  cette décision du nouveau ministre n’est pas du tout salué par bon nombre de guinéens.

Malgré qu’il y a trop de couacs avec la floraison des motos, mais ces motos rendent un service énorme à la population. Non seulement, elles facilitent la circulation mais,  sur le plan économique,  beaucoup d’étudiants sans emploi  pratiquent aujourd’hui ce métier, pour survenir à leur besoin et  lutter contre le chômage dans lequel nombreux  jeunes guinéens sont plongés depuis qu’Alpha Condé est arrivé au pouvoir en 2010.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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