Au cours d’une conférence de presse, organisée ce vendredi 28 Décembre 2018 à Conakry par le Secrétaire Général de l’USTG, sur la grève des enseignants qui n’a fait que perdurée sans aucune suite favorable aux revendications des enseignants, relatif à l’augmentation du salaire de chaque enseignant guinéen à huit millions de francs guinéens, Abdoulaye Sow s’est aussi exprimé sur la diminution du prix du carburant à la pompe par le gouvernement à 9 500 GNF, soit une réduction de 500 francs guinéens.
Selon le Secrétaire Général de l’Union des Syndicats des Travailleurs de Guinée (USTG Abdoulaye Sow, c’est une baisse irresponsable du prix du carburant à la pompe. « C’est une manière pour nous (USTG) de se moquer du peuple de Guinée. Au moment où le prix du carburant montait à 10 mille francs guinéens, le prix du baril était supérieur à 50 dollars. Aujourd’hui, nous sommes entre 40 et 43 dollars. Le prix du litre à la pompe devrait être vendu entre 7 000 et 7 500 francs guinéens. Nous nous attendions à une baisse minimum de 2 000 francs guinéens mais, une baisse de 500 francs guinéens est une moquerie à la population guinéenne, à la classe ouvrière guinéenne. Parce que, les uns et les autres pensent qu’ils ont fini de diviser le mouvement syndical guinéen. Le syndicat est encore vivant, l’USTG est vivante. Donc, cette baisse fantaisiste doit être revue ; le gouvernement doit se ressaisir pour revoir cette baisse en fonction du prix réel auquel il doit être vendu à la pompe », explique Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’USTG à la presse, dans une salle où on pouvait constater la présence du Secrétaire Général du Syndicat Libres des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) Aboubacar Soumah, qui avait à ses côté son adjoint Oumar Tounkara.
Par rapport à la grève des enseignants déclenchée depuis le 03 octobre dernier par le SLECG, aujourd’hui bloquée pour faute de vraie négociation entre le gouvernement et le syndicat, le Secrétaire Général de l’USTG Abdoulaye Sow annonce que, dans quelques jours, toutes les fédérations affiliées à l’USTG iront tous en grève. Une manière d’appeler le gouvernement guinéen d’entamer des négociations sérieuses avec le SLECG.
avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com
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