Pour répondre aux rumeurs qui survolent actuellement la capitale guinéenne, comme quoi le meneur de la grève des enseignants du mois de novembre dernier aurait été victime d’une menace de mise à la retraite anticipé de l’administration guinéenne mais aussi, expulser dans  son logement sis à Château d’eau dans la commune de Kaloum, le secrétaire adjoint du SLECG Aboubacar Soumah a été joint au téléphone ce mercredi, 24 Janvier 2018 par nos confrères des grands gueules, le syndicaliste a coupé court  des informations qui circulent faisant état de cette éventualité: « Non. Jusqu’à présent ces rumeurs là ne sont pas confirmées. Ces rumeurs-là, moi aussi je les entends à travers les informations qu’on nous donne, à travers les réseaux sociaux et dans certaines radios de la place. Mais, pour le moment, je n’a pas de confirmation ». Concernant l’organisation du  congrès du SLECG, prévu le 26 Janvier prochain, malgré que ce point n’était pas dans l’ordre du jour, Aboubacar Soumah dit que ce congrès se prépare très bien. «Le congrès du 26 janvier se prépare très effectivement.  De nos jours, certains même  de nos délégués, ont commencé à rentrer à Conakry. Ceux sont des secrétaires généraux de chaque bureau  préfectoral qui doivent faire le déplacement pour Conakry. Le congrès n’est pas illégal. On ne peut pas exclure quelqu’un dans un mouvement syndical, qui est la représentativité, la base mais, plutôt c’est eux qui sont exclu. Les secrétaires généraux qui prennent une telle, c’est eux qui sont plutôt exclu.  Parce qu’ils sont refusés par la base ; ils ne sont plus reconnu par la base. Et puis, leur mandat est déjà terminé, ils n’ont plus de  voix au chapitre… » Et d’ajouter ceci : « J’ai vu un acte prit par le ministre de l’Education. J’ai vu ça ; c’est les enseignants qui m’ont envoyé une copie de cette disposition du ministre me mettant à la fonction publique. Cela sous entend que le ministre ignore les textes. Parce que, moi je suis du cadre unique de l’éducation. On ne peut pas me faire quitter de l’éducation pour une autre corporation. Je suis presque en fin de carrière, il me reste que trois ans. D’abord, ce n’est pas normal qu’un ministre travail comme ça. Il ne peut pas prendre une telle décision, parce que, nous sommes dans un processus de combat de grève et il prend des actes comme ça.  Donc, pour nous cette décision est nulle et  non avenue.  C’est une décision erronée.  On dirait qu’il ne sait pas lire entre les lignes. Et même si on officialisait cette décision, je ne vais obtempérer. Parce que, nous sommes à une période de lutte. Parce que, j’ai engagé un mouvement  de grève» Parlant des négociateurs de cette grève (les religieux), aujourd’hui  perdus dans la nature, Aboubacar Soumah dit qu’il n’y a eu aucune négociation. « Depuis que les religieux ont demandé qu’on suspend la grève avec l’engagement qu’ils vont se voir avec le Président de la république, il n’y a plus de contact entre nous. Nous sommes allés les voir, ils nous ont expliqué que, jusqu’a présent l’Etat n’a rien fait ; ils nous ont seulement demandé de respecter le moratoire de la grève. Donc, d’attendre jusqu’à la fin du mois de janvier et que, si rien n’est fait, en ce moment, ils nous donnent la latitude de relancer notre mouvement de grève », a expliqué Aboubacar Soumah, aux confrères, avant de dire que, c’est au cours du congrès qu’une date de la prochaine grève sera fixée. Bangoura Younoussa, pour flammeguinee.com Tél : 656 40 22 98