L’ex-président sud-africain Jacob Zuma, condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice, doit normalement se rendre ce dimanche aux autorités policières. Mais sa défense a déposé un recours que la Cour constitutionnelle va examiner le 12 juillet et ses avocats affirment que la sentence est suspendue jusqu’à cette date. Jacob Zuma devrait prendre la parole au cours des prochaines heures

En Afrique du Sud, dimanche 4 juillet marque la date butoir pour que Jacob Zuma se rende aux autorités. La Cour constitutionnelle a toutefois accepté de réexaminer la condamnation à 15 mois de prison pour outrage à la justice de l’ex-président sud-africain, après une demande d’annulation, lors d’une nouvelle audience en juillet. Une décision qui ne suspend pas le jugement et, sauf décision contraire, Jacob Zuma doit toujours se constituer prisonnier.

« L’audience a été fixée au 12 juillet », a déclaré la plus haute juridiction du pays qui a condamné, mardi 29 juin, l’ancien dirigeant, 79 ans, pour avoir à plusieurs reprises refusé de témoigner dans le cadre d’enquêtes pour corruption d’État. Cette décision, qualifiée d' »historique », ne peut normalement pas faire l’objet d’un appel.

Caroline Dumay, correspondante à Johannesburg