C’est du moins qu’on puisse dire. A travers une conférence de presse, tenue ce mardi à Conakry, plus d’une dizaine de fédérations patronales ont fustigé  la manière illégale dont une bande, dirigée par Ousmane Kaba, alias Guitter, président par intérim de CGEGUI veut tenir ce congrès, prévu le 20 avril prochain.

C’est pourquoi, ils ont décidé par la tenu de cette conférence de presse, d’atterir l’attention des autorités de la transition, à sa tête le général Mamadi Doumbouya, pour leur signifier que le congrès de CGE-GUI, du samedi 20 avril prochain, se tient dans un contexte où certaines fédérations se sentent marginalisés.  A cet effet, ils  demandent aux autorités de la transition d’inviter les congresistes à accepter les revendications soulevées par des fédérations qui sont exclus, tout  en reportant ce congrès afin que,  toutes les sensibilités patronales puissent prendre part à ce congrès, pour que leurs revendications soient prises en compte.

Jusqu’au moment où se tenait cette conférence de presse, aucune information, encore moins aucune invitation n’a été adressé à ses fédérations pour la tenue de ce congrès.

Pourtant, lors de la réunion de l’unification du patronat, en 2022, initié par le Premier ministre d’alors Dr Bernard Gomou, toutes les fédérations ont pris part à toutes les réunions et leurs reclamations étaient pris en compte. Ils ne savent pas, cette fois-ci pourquoi ils ne sont pas invités. Alors que, sans leur participation à cette assemblée générale, aucune unification du patronat guinéen ne sera possible, préviennent les fédérations exclus à la bande de Ousmane Kaba, Premier par interim de CGEGUI et aux autorités guinéennes.

Au cours de cette rencontre, le porte-parole des fédérations et associations concernées,  Kèlètigui Touré, secrétaire général faîtière patronale des transiteurs a, au nom de ses pairs, exprimé sa désolation :

« Aujourd’hui, nous, en temps que fédérations et associations professionnelles, nous avons appris avec amertume qu’une assemblée constitutive doit se tenir pour la mise en place du bureau exécutif du patronat guinéen. A partir du moment où nous avons été membre à part entière de la dissolution et la mise en place du bureau provisoire, nous ne comprenons pas qu’une assemblée soit organisée et que nous ne soyons pas invités. C’est pour dénoncer ces faits que nous avons jugé utile de se faire entendre par la voix légale, sans affrontement. Pour dire que l’assemblée qui doit se tenir, nous en tant que fédérations et associations professionnelles n’accepteront rien au monde d’être exclus pour la mise en place du patronat. Pour cela, nous demandons à ce que nous soyons des membres à part entière de cette assemblée pour la création du bureau représentatif » a souligné Kèlètigui Touré.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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