Une année finit, une autre commence. Barry Amadou Oury, citoyen guinéen habitant à Kénendé, dans la préfecture de Dubréka, commerçant de son état, qui courtois les hommes politiques guinéens, également auditeur des émissions interactives,  pense que l’année 2018 a été une année d’espoir ratée pour le peuple de Guinée. Selon lui, il y a eu des responsabilités qui ont été ratées des deux côtés, particulièrement entre l’opposition et la mouvance présidentielle; la société civile a été complètement faible, anéantie; la jeunesse oubliée d’elle-même; l’économie de notre pays va en lambeau ouvert. Pour preuve,  il suffi d’aller au marché parallèle ou  à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), pour comprendre que, le cent dollars vaut combien en 2017, 2018… C’était à l’issue d’un entretien qu’il a accordé à notre reporter ce lundi, 31 décembre 2018 quelque part à Conakry. Nous vous présentons ici un extrait de sa réaction. Lisez !

« Pour moi, comme vous-le-saviez, les élections municipales se sont déroulées mais,  il est force de reconnaitre que, dans aucune commune, les jeunes ont occupé le poste de maire mais plutôt, ce sont des vieux de 65, 75 voire 80 ans, qui sont maires. Il n’y a pas un jeune de 25 ans. Pourtant, dans les autres pays au Sénégal, il y a un jeune de 25 ans Idriss Diallo, d’origine guinéenne qui est  maire  de Zigansore », explique Barry Amadou Oury, avant de s’interroger pour pas la Guinée ?

Selon Amadou Oury Barry, parce que l’égoïsme, la division  et manque de vision a caractérisé la jeunesse que nous sommes. « Sinon, par exemple quand le RPG  présente un jeune qui a l’âge de 25 ans,  que ce soit de l’UFDG, le PEDN, l’UFR, le Bloc Libéral, tous les jeunes devaient se mobiliser pour soutenir ce jeune du RPG. Ce n’est pas  parce qu’il est du RPG mais, parce qu’il est jeune et quand il monte, on peut collaborer avec ce jeune. Mais, malheureusement, à cause des divisions ethnocentriques, ils refusent de voter pour les jeunes, pour aller voter pour les vieux de 75 ans, qui ne connaissent pas leur souffrance. Mais, pas seulement pour les jeunes, les jeunes pour les jeunes avec les jeunes. C’est pourquoi, je vous dis que la jeunesse est oubliée d’elle-même. Ils sont à la responsabilité de leur retard », indique Amadou Oury Barry à notre reporter.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

Tél: 656 40 22 98