Ce lundi  matin, l’inter central CNTG-USTG devait tenir une réunion à la bourse du travail mais, très malheureusement, cette réunion a été interrompu par les militaires, qui ont encerclé le siège de la bourse du travail depuis 5 heures, empêchant tout accès aux syndicalistes. Certains responsables ont été même violentés par des militaires. C’est le cas de Mamadou Mansaré, secrétaire général adjoint de la CNTG, récemment rentré de Pa   ris pour des soins, a été giflé par un homme en tenue militaire.

La victime Mamadou Mansaré rend grâce à Dieu, avant d’expliquer aux journalistes qu’ils défendent aujourd’hui, n’est pas pour les travailleurs. Parce que, dit-il, si c’était pour les travailleurs seulement, l’inter central allait demander l’augmentation de 25% de salaire et l’histoire est close.

Mais, qu’est-ce que l’inter central CNTG-USTG demande ?

« Nous ne voulons plus de justice social dans ce pays ; 8 000GNf ou rien. Comment le pharaon à lui seul  peut avoir 857 litres par jours et qu’on dise au peuple de saigner. Pourquoi, on ne lutte pas contre la corruption ? Pourquoi, on ne lutte pas contre les marchés grés à grés, qui sont en train de gan grainer notre pays ? Donc, nous ne pouvons plus nous taire. Il faut qu’on agit et c’est pour cela, malgré la répression  dont nous sommes victimes aujourd’hui, en 2007,  c’est les mêmes personnes qui nous ont agressées. Et, le général Baffoé je le dis, on portera plainte contre lui devant la justice guinéenne, devant la justice de la CEDEAO et au niveau international. En 2007, nous avons perdu 350 jeunes,  nous allons réveiller tous ça. Il faut que toutes les répressions qui ont eu lieu de 2003 jusqu’à maintenant,  que les victimes soient indemnisées. Voici l’une des conditions que nous allons poser. Le dialogue est rompu, la grève illimité est lancée, il n’y a plus de service minimum même dans les hôpitaux. Au niveau de l’aéroport et  du port, nous avons  compris que ces gens, c’est la force, c’est la répression. Nous allons utiliser nos propres armes. Nous avons mis en place des comités de réflexion et de stratégie, nous allons voir s’ils peuvent  tenir. Parc e que, les mines sont déjà bloqués. Une journée de perte dans une mine, c’est près de deux millions cinq cent de dollars de perte. Si ce gouvernement réfléchi bien, il ne peut pas amener les gens à rester pendant deux semaines  sans qu’on ne trouve une solution. Nous étions venu dans l’intension de trouver une solution,  parce que le médiateur nous avait convoqué mais, à la place du médiateur,  nous avons trouvé un groupe de béret rouge, dirigé par un colonel de camp Makambo, qui nous ont molesté et moi et le gardien. Il a fallu l’intervention de cette brave population du quartier Boulbinet sorte pour nous défendre avant l’arrivée des autres camarades… »,   explique Mamadou Mansaré, secrétaire général adjoint de la CNTG, Président de la commission de négociation avec le gouvernement.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

Tél : 656 40 22 98