Après avoir portée des accusations sur son organisation sur le faible taux d’admis aux différents examens nationaux de cette année dont la rentrée en 7ème année, le BEPC et le Baccalauréat unique session 2018, le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah, soucieux de la paix et de la réussite de ces examens  nationaux, a, au cours d’un point de presse animé ce mardi au siège du SLECG, rejeté en bloc cette accusation des autorités guinéennes, en particulier du ministère de l’Enseignement National et de l’Alphabétisation portée sur le SLECG mais aussi, Aboubacar Soumah a invité le service national chargé d’organiser des examens nationaux en République de Guinée, de faire sortir des vrais résultats de l’année scolaire 2017-2018.

Selon Aboubacar Soumah, malgré qu’il y a eu des grèves, dans toutes les écoles du pays, des cours de rattrapages ont été organisés, pour être en harmonie avec la progression du programme scolaire session 2017-2018. Bref, indique Aboubacar Soumah à la presse,  les programmes ont été exécutés à 100% ; des autorités de l’éducation, le service des examens, l’inspection nationale de l’éducation sont témoins.

Avant de préciser que, les causes de ce faible taux d’admis sont entre autre, le retard de la tenue  des ateliers préparatoires, la précipitation dans l’organisation des examens nationaux, le manque d’écart entre les examens et de repos dans leurs déroulements, la diffusion tardive de la note de service désignant des surveillants  faits à dessin pour éliminer d’autres et en profiter certains , la diminution le nombre des surveillants, de correcteurs, de secrétaires alors que l’effectif des candidats a augmenté ; le choix des personnes qui ne sont pas enseignants pour assurer la surveillance , la supervision et le secrétariat , le manque de cahiers de brouillons un peu partout, le retard d’acheminement des sujets dans les salles d’examens , l’absence de certains délégués , la sélection des enseignants comme correcteurs  alors qu’ils n’évoluent pas dans classes d’examens, la politisation des examens par le militantisme et par le clanisme en lieu et place des enseignants, usage massif des téléphones dans les salles d’examens….

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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