Il y a environ une  semaine maintenant,que  plus rien  ne va entre la mairie de Matam et l’administration générale du marché  de Bonfi. Que s’est-il réellement passé ? Tenez vous bien !

La mairie de Matam, dans sa politique de l’assainissement  des régies financieres  de sa circonscription,  a engagé un contrôle strict sur la gestion des differents marchés relevant de sa juridictions.  Ainsi, une campagne d’assainissement et de suivi du fonctionnement  du grand marché de Bonfi a été lancé par les autorités,  il y a environ une semaine de cela maintenant. Avec l’appui des forces de sécurité,  la pagaille des marchands, en majorité des femmes, qui operaient  anarchuquement sur les voiries sont déguerpit de nos jours et , pour le moment, elles font leur troque à  l’intérieur du marché,  sous les hangars construites pour la circonstance par le régime précédent d’Alpha Condé,  déchu au pouvoir le 05 seotembre  2021 par les forces spécialisés.

Mais, qu’est-ce qui a  déçu la maire de Matam ? C’est la corruption  dans laquelle  l’administratiin générale des marchés est plongée, sur la gestion financière  qu’elle  est victime il y’a de cela des années. Pour le seul marché de Bonfi, quand on prend la recette  des femmes occupants anarchiquement les ‘arteres principales, selon notre source, chaque jour, on devait présenter au moins un million de francs guinéens à  la mairie, comme la récette journalière des billets vendus par jour mais, très malheureusement, au compte de ses femmes qui vendent leurs articles  au bord de la route, on ne présente que 800 milles francs par mois , au lieu de 30 millionsxde francs par mois. Quant aux boutiquiers, qui doivent rendent un compte de 3 millions par jour, l’administration du marché  de Bonfi ne présente que 2.800.000 francs guinéens par mois.

Voilà la raison pour laquelle , il y a ce contrôle aujourd’hui au sein du marché de Bonfi. Donc, si vous voyez que, dans ces derniers jours, plus rien ne va entre la mairie et l’administration générale du marché de Bonfi, c’est  la raison principale.

Affaire à suivre  !

Avec Younoussa Bangoura,  pour flammeguinee.com
Tél : 628 98 46 60