La capitale guinéenne (Conakry) abrite depuis le 20 Novembre 2017, la 46ème assise de l’Union de la Presse Francophone (UPF). Du 20 au 25 novembre 2017, plus de 300 journalistes et hommes de médias venus de 48 pays partageront avec leurs confrères et consœurs  guinéens des expériences  sur thème : « Journalisme, Investigation et Transparence ». Mais, cette assise s’ouvre dans un contexte de tension entre les médias et les autorités guinéennes. Des journalistes guinéens vient d’être interpellés, molestés par les forces de l’ordre, convoqués au PM3; une station privée de la place a été suspendu par la Haute Autorité de la Communication (HAC).

C’est pourquoi d’ailleurs, en ouvrant les travaux de la 46ème assise de Conakry, le Président International de l’Union de la Presse Francophone (UPF), Mr Madiambal Diagne a invité les autorités guinéennes à faire montre d’ouverture, afin de juguler ces heurts qui ne peuvent pas manquer d’accompagner l’avènement d’un processus démocratique.

« Le soutien de notre organisation, à l’endroit de nos confrères et censeurs  qui sont confrontés à des entraves au libre exercice de leur profession, ne saurait souffrir d’aucune équivoque. Nous avons déjà appelé le gouvernement, les instances de régulation des médias guinéens et l’ensemble des journalistes guinéens, à faire montre d’ouverture, afin de juguler ces heurts qui ne peuvent pas manquer d’accompagner l’avènement d’un processus démocratique. Il n’en demeure pas moins que toutes violences, exercices à l’encontre de journalistes, nous heurtent et ne sauraient être acceptables pour l’UPF », a expliqué Madiambal Diagne aux autorités guinéennes.

Représentant les autorités guinéennes à l’ouverture des travaux de la 46ème assise de l’Union de la Presse Francophone (UPF), Me Cheick Sacko, Ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, dans son intervention indique que, les vocables, ‘’Journalisme, investigation et transparence’’, constituent pour le gouvernement guinéen, un symbole et un pas important dans l’évolution de la presse guinéenne. Selon Me Sacko, le journaliste a son histoire, celle d’œuvrer pour la promotion de la paix sociale.

« La pratique du métier du journaliste,  a indiqué le Ministre, obéit au respect de l’éthique et de la déontologie. Une presse responsable a pour mission d’informer dans la transparence car, elle constitue une croix de transmission entre les gouvernants et les gouvernés. C’est pourquoi, j’en appelle à  la conscience professionnelles et au respect des instruments juridiques pour une meilleure pratique du métier », a précisé Me Cheick Sacko.

Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com

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