C’est fini pour le cirque de la rue, qui a souvent conduit les artistes guinéens aux accidents, voire à la mort. C’est le cas du jeune Alhasana Camara, qui a trouvé la mort pendant qu’il était sur la scène.

En tout cas, c’est l’objectif global du projet Yiriwa, un ambitieux incubateur culturel, qui a été lancé  ce vendredi au centre culturel franco guinéen, pour stimuler l’expansion du cirque en Guinée. Cette action financée par le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères, via l’ambassade de France en Guinée, s’étalera sur une période d’un an à partir du mois d’octobre 2023, dans 19 pays africains. Il faut noter que, le financement de ce projet à  hauteur de 189 600 euros, est une émanation du Président Emmanuel Macron, dans son projet de 2023.

Selon le formateur du projet,  ce projet Yiriwa se emploiera à  travers une série d’actions dans leq domaines spécifiques, notamment à l’accompagnement personnalisé,  à la création d’une entreprise,  à  la création de fonds documentaire, à l’organisation des ateliers de création,  à la formation sur la technique de cirque,  pour ne citer que ceux-là.

Des groupes de cirque qui, selon Paul Warnery vont bénéficier des formations solides à travers le présent projet pour  permettre à ces artistes de pratiquer leur métier dans les règles de l’art tout en préservant et sécurisant leur santé. Cela, pour éviter d’éventuels accidents qui surviendront pendant l’exercice du métier.
« Le projet Yiriwa se déploiera à travers une série d’actions spécifiques, dispensées par des experts et des praticiens internationaux de renom dans le domaine du cirque. Celles-ci visent à accompagrer la professionralisation, I’autonomisation et le rayonnement mondial des artistes et des compagnies de cirque ginéennes.
Ces domaines d’action du projet sont entre autres : Accompagnement personnalisé de projets; la création d’une entreprise; le fonds documentaire; les ateliers de création; les techniques de cirque; la santé des artistes; la sécurité; et l’administration de projets culturels » décortique t-il.
Satisfait de ce projet,  Alpha Soumah, ministre de la culture dira ceci:  » Nous sommes là aujourd’hui,  pour parler du cirque, quelque chose du jamais vu, un vrai bonheur qui nous arrive, un programme de formation pour un an pour accompagner le cirque de Guinée. C’est important,  parce que, qui connaît le cirque, c’est un secteur créateur d’emploi d’insertion des jeunes malgré que, très le cirque a été considéré comme un métier de divertissement et qui ne permettait aux jeunes guinéens d’avoir un avenir. Aujourd’hui,  l’expérience avec l’appui des autorités françaises,  notamment l’ambassade de France en Guinée,  le cirque commence à gagner le terrain, de plus en plus,  les jeunes ont confiance en eux même et ils en font un métier. C’est dans ce cadre que le ministère de la culture a toujours appuyé ce genre de projet,  surtout du cirque,  parce que , nous parlons là l’industrie culturelle et créative. Donc,  c’est avec grand joie que nous accueillons ici un formateur venu de France pour un programme de renforcement de capacités,  en matière de sécurité, d’équipements, de scène, d’action au niveau du cirque », a indiqué Alpha Soumah,  ministre de la culture.

Avant de préciser que, le projet Yiriwa,  qui veut dire en langue nationale Soussou, la prospérité, le développement,  etc, ce projet qui va être piloté par Paul, concerne moins six compagnies de cirque. Dans ce projet,  il ya construction d’une école nationale du cirque. Donc, pendant un an, nous allons voir les jeunes guinéens à apprendre de manière professionnelle le métier du cirque. C’est l’occasion pour moi de remercier tout les directeurs en compagnies de cirque, notamment de cursus baobab,  qui est en amont et en aval de ce projet. Il fait beaucoup de choses pour que ce jour soit arrivé », a indiqué Alpha Soumah,  ministre de la culture, avant de souhaiter un hommage à Alhassane Camara, le jeune guinéen qui trouvé la mort pendant qu’il était sur la scène.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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