La semaine nationale de mérite scolaire a été lancé ce mardi, 14 mars 2023, au Palais du Peuple, par le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphatisation, Mr Guillaume Hawing, en présence de plusieurs personnalités de l’éducation, venant de la Côte d’Ivoire, du Burkina et de l’Europe. Cette initiative présidentielle a pour objectif, d’encourager les élèves guinéens à redoubler d’efforts dans l’apprentissage.
Après le discours inaugural du Chef de Département, plusieurs thématiques ont été débattues par les candidats, venant des 8 regions administratives, ainsi que dans les cinq communes de Conakry. Un des thèmes du comité d’organisation, <span;>qui retenus l’attention des participants et invités, c’est » l’installation des caméras de surveillance dans les salles de classe pendant des examens nationaux ». Et depuis, on ne cesse de cobstater sur les réseaux sociaux, des gens qui critiquent cette décision de Mr Guillaume Hawing, qui n’a pour objectif, selon nombreux observateurs, d’enrichir des hommes qui auront ce marché.
Donc, pour ses observateurs, le ministre est en train de jouer avec feu. Parce que, disent-ils, cette décision d’installation de caméras de surveillance dans les classes d’examens nationaux, ne s’adapte pas avec les réalités du pays. D’abord, coûteux mais, actuellement, le système éducatif guinéen traverse un problème auquel le département doit fzire face. C’est le cas de la formation des enseignants, le paiement des enseignants contractuels, qui sont actuellement pris en charge par les communautés.
Car, pour eux, au lieu d’investir dans l’installation des caméras de surveillance dans les classes pendant les examens, pourquoi l’Etat n’investi pas ce montant dans la formation des enseignants, dans le paiement des salaires de ses enseignants contractuels, qui tirent le diable par la queue?
Pour cette autre catégorie d’observateurs, toute décision relative à l’éducation, parle forcément la question de la Nation. Donc, le département en charge de l’éducation devait soumettre ce projet au niveau du Conseil National de la Transition (CNT), comme c’est cette institution qui remplace désormais l’assemblée nationale, pour son adoption. Mais, c’est le contraire qui se passe. Le ministre Guillaume Hawing a préféré d’annoncer ce projet d’installation de caméras de surveillance dans les salles de classes pendant les prochains examens nationaux. Mais, le peuple n’a pas tardé à dénoncer cette politique du gouvernement guinéen, qu’il estime comme moyen pour lutter contre la fraude lors des examens nationaux prochains.
Mais, selon nombreux observateurs du système éducatif guinéen, le ministre Guillaume Hawing se trompe. Il est compris par le peuple de Guinée, qui estime que le ministre a initié ce projet pour simplement s’enrichir ou enrichir ses proches.
Sinon, comment se fait-il que, le ministre peut prendre une telle décision, sans informer au peuple de Guinée sur le montant qui est alloué à l’achat de ses matériels de surveillance pendant les prochains examens nationaux? Quelle sera les dispositifs de conservation de ses matériels ? Ou, ça sera comme la CENI, à chaque élections, il faut acheter de nouveaux matériels…
Affaire à suivre !
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
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