Ils nombreux parmi les guinéens, qui ne croient pas la tenue des législatives le 16 Février prochain, conformément au chronogramme qui a été proposé par la CENI. C’est le cas du député uninominal de l’UFR à Kaloum. A quelques jours de ces élections des députés, l’Honorable Cheick Chérif Touré reste catégorique. Selon lui, la tenue des élections législatives à la date du 16 février prochain, n’est pas tenable, si réellement c’est la CENI qui organiserait ces élections. A moins que,  le Palais Sékoutouréyah  orchestre quelque chose avec la Villa 33 à travers leur CENI parallèle, pour organiser une élection fantôme.

Malgré que, lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement de Dr Kassory Fofana a souhaité au Président de la République, Pr Alpha Condé de coupler des législatives et le référendum le 16 Février prochain. Il l’a dit  ce lundi, au cours d’un entretien qu’il a accordé à notre rédaction.

Selon le député uninominal de l’UFR de Kaloum, c’est impossible d’organiser ces élections législatives le 16 Février prochain. « Dans la mesure où le gouvernement est rattrapé par le temps, c’est impossible d’organiser ces élections législatives le 16 Février prochain.  C’est une question de temps. Le temps ne les permet plus de coupler ces deux élections à la fois. A moins qu’ils ont une CENI parallèle, comme celle qui est à la villa 33,  où Djenab Touré et Kako sont entrain  de préparer pour manigancer. Ensuite, l‘organisation du référendum constitutionnelle, ne se repose pas sur aucun fait juridique de la constitution guinéenne. Donc, c’est impossible. Aujourd’hui, à travers l’affichage des listes électorales, c’est les anciennes listes de 2010 qui sont recyclées (les enfants de 15 à 12 ans sont enrôlés). Donc, la date du 16 février n’est pas du tout tenable.  Si c’est la CENI, je ne parle pas de la CENI parallèle de la Villa 33 dont les Kako et Djenad Touré gèrent. Mais, l’institution qui est régie par la loi, de la constitution, conformément au code électoral,  dit que les affichages doivent se faire pendant 15 jours. Après les 15 jours, on doit distribuer les cartes électorales pendant un mois. Conformément au processus, c’est impossible.  Ce n’est pas tenable avec CENI. A moins que,  le Palais Sékoutouréyah a orchestre quelque chose avec la Villa 33 à travers leur CENI parallèle, pour organiser une élection fantôme. Mais, si c’est avec CENI qui est régie par la loi,  c’est impossible… », confie l’Honorable Cheick Touré, député uninominal de l’UFR de Kaloum, l’un des partis qui ne prendront pas part à ces élections.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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