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Si aujourd’hui  certains responsables de la presse guinéenne pensent que,  le partage de la subvention 2018, accordée à la presse privée  à  hauteur de plus de 5 milliards de francs guinéens a été mal partagé. Le Président de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), Moussa Iboun Conté rappelle  que le partage  a été fait  à la base des critères définis par la Haute Autorité de la Communication (HAC).

« La HAC avait demandé  que la subvention ne doit aller qu’à des entreprises de presse. Et quand on parle d’entreprises de presse, c’est une entreprise qui a un contrat avec ces reporters, immatriculer son personnel… En plus de ça, la HAC a demandé  qu’un hebdomadaire, pour qu’il puisse avoir de la subvention, il faut qu’il réalise 52 numéros ». rappelle Iboun Conté, Président de l’AGEPI.

Mais, Iboun Conté,  dans sa communication n’a pas  nié les difficultés que la presse, notamment  les journaux rencontrent dans la production, avant de préciser  que, dans le partage de la subvention : « Qu’on a fait que d’appliquer des critères. Nous même on a demandé à la HAC de faire un moratoire, pour les patrons de presse. Parce qu’actuellement, le journal papier est en difficulté. Il y a manque d’annonceurs, de distributeurs… Donc, il n’y a pas un réseau fiable  dans ce sens. Tous les journaux qui sont imprimés sont vendus à Kaloum ».

Concernant les accusations portées par certains organes de presse contre son association, selon Moussa Iboun Conté dira: « il ne s’agit pas d’avoir un journal papier pour être membre de l’AGEPI. C’est des gens qui ont nos statuts, qui sont membres de l’AGEPI. Et, nous sommes censés de défendre leurs intérêts matériels et moraux. C’est ce que nous faisons ici. Les gens crient parce qu’ils n’ont rien fait et nous,  nous avons travaillé sur la base objective… »

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com

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