C’est parti ce mercredi, 13 mars 2019 à Conakry, pour le toilettage du fichier au sein du système éducatif guinéen. Ils sont 4871 enseignants salariés qui sont concernés. A cela s’ajoute les vacataires, les extramuros, les homologues et  les contractuels d’Etat. Il faut noter que, la formation des agents fait du protocole d’accord  signé entre le gouvernement guinéen et le SLECG.

Les agents enquêteurs ont pour rôle de sillonner les écoles  afin d’identifier des enseignants, pour déceler les fictifs  et permettre d’engranger les ressources  financières pour rehausser le salaire de base des enseignants. Le Président du Comité en charge de toiletter le fichier des enseignants, Pr Bano Barry s’est exprimé sur la formation de cette première journée. « Cette première journée porte sur les questionnaires. Le questionnaire porte à la fois le personnel du MENA, celui l’enseignement technique, de la formation professionnelle mais, il porte aussi sur le personnel salarié à  l’intérieur du système éducatif, mais qui travail dans le ministère », indique Bano Barry, qui rassure qu’à la suite de cette formation, ces informations seront croisées entre les fichiers, les données disponibles plus les recensements du terrain, pour permettre au gouvernement de faire une analyse financière pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants en Guinée.

De son côté, les SLECG se dit rassurer de l’effectivité de la formation de ces agents enquêteurs mais, son secrétaire général Aboubacar Soumah attend de meilleurs résultats. A défaut, une grève n’est pas à éviter. « En principe, on ne devait pas descendre sur le terrain. Il devait mettre à notre disposition, tous ces fictifs. Si toute fois qu’on ne parvient pas à avoir un résultat satisfaisant,  alors on serait obligé encore  de faire recours à la case de départ », menace Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG.

Il faut noter que, cette formation prendra fin à partir de ce samedi et dès lundi 18 mars, l’opération d’enquête va démarrer  à Conakry pour 7 jours  edt suivront ensuite les préfectures  du pays.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

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