C’est donc qu’on puisse, après ce report des élections législatives et le référendum de deux semaines, par Alpha Condé, Président de la République, qui s’est exprimé dans la soirée du vendredi à la télévision nationale. Face à cette situation, nombreux observateurs de la scène politique guinéenne, estiment que le pouvoir de l’opposant historique est de nos jours, dos au mur. C’est un déclin total qui s’annonce en République de Guinée ce soir, déclarent certains observateurs.

Pour cette catégorie de personnes, le régime d’alpha Condé est lâché partout par les institutions de la sous-région voire sur le plan international.  Qu’à cela ne tienne, Alpha Condé, en faiblesse de force,  indique que sa décision n’est pas une capitulation. Selon lui, ne sont concernés que les partis politiques en lice. «Tant pis pour ceux qui vont croire que c’est un recul» prévient le président Condé.

Après des tractations, Alpha Condé tend enfin la main à la CEDEAO, à qui d’ailleurs, il dit qu’il envoyé une lettre au Président de l’institution, son ami Issoufou, Président en exercice de la CECDEQAO. Le pouvoir d’Alpha ne serait-il pas dos au mur ?

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com

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