C’est un ouff de soulagement pour le Sénégal d ‘accueillir les neuf tirailleurs sénégalais, qui étaient en exil mais, ils ont decidé enfin de quitter la France, pour passer le reste de leur vie sur la terre d’origine de leurs acestres.
Arrivés au Sénégal ce vendredi, 28 avril 2023, installé dans leur fauteuil roulant, la barbe toute blanche, vêtu d’un boubou traditionnel marron, les familles et anciens combattants ont lancé les premiers applaudissements.
Ce rapatriement a été possible grâce un rude combat entre la France et l’association des anciens tirailleurs.
Très âgés, les neuf tirailleurs ont combattu pour la France notamment en Indochine et en Algérie. La première étape du retour est une rencontre, vendredi, avec le président Macky Sall au palais présidentiel. Une réception à l’ambassade de France est prévue samedi.
En Guinée, ils existent encore des tirailleurs sénégalais, qui sont en vie. Seulement, ces personnes âgées sont oubliées par la France, encore par leur pays. C’est le cas du doyen de la préfecture de Boffa, Elhadj Mamadou Kouno Moudou Camara, aujourd’hui âgé de plus 96 ans, réside à Monchon, a participé la guerre d’Indochine et en Algérie, auprès de la France. Mais, très malheureusement, il ne perçoit aucune redevance, ni de la part du métropole, encore moins de la part de la Guinée. Pourtant, ce vieux sage qui a aussi fait ce sacrifice en Indochine et en Algérie , mais il ne bénéficie rien. Seulement, c’est le ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vénérables, qui lui a délivré un satisfaicit de reconnaissance, dans le cadre des personnes plus âgées. Ensuite, comme toutes les autres personnes âgées, il a été reçu par le Président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya, qui a accordé à toutes ces personnes âgées, un soins gratuit. Mais, jusqu’à présent cela n’est pas rentré en vigueur. Parce ce que, le doyen de Boffa était récemment souffrant, il a fallu l’aide des bonnes volontés, pour qu’il puisse retrouver sa santé.
Pourtant, les neuf tirailleurs sénégalais, qui ont décidé de rejoindre leur pays d’origine, n’ont rien fait mieux que les autres anciens combattants. Mais, qu’a cela tient, ils reçoivent chacun plus 950 euros par mois, comme salaire de base pour avoir combattu auprès de la France, en Indochine et en Algérie.
En Guinée, Elhadj Mamadou Kouno Moudou n’était pas le seul à participer cette guerre auprès de la France. Malgré que certains ne vivent plus mais, dans la préfecture de Boffa, Ibrahima Bambadinka Bangoura, le père de Daouda Bangoura, ancien gouverneur de la BCRG a participé la guerre d’Indochine et en Algérie, aux côtés du colonisateur (France). Il y a Aly Tonko Soumah. Lui qu’à même, selon des informations, sa famille aurait perçu sa pension, comme on l’appelait à l’époque, jusqu’en 1996. Mais, de nos jours, aucun copec ne tombe dans les mains de ses petits fils. Sa famille a mené des démarches auprès des autorités en charge des anciens combattants, mais en vain. Ils ne sont pas tout. Il y a aussi les cas de Brahima Na Camara et Amara Bangoura, alias Amara Tchayi. Leurs familles n’ont rien eu depuis que, leurs parents ont fait leur retour en Guinée, après l’indépendance.
Aujourd’hui, il n’est secret pour personne que, ces anciens combattants, qui ont été arraché de leur famille avec force, pour aller faire la guerre auprès du métropole en Indochine et en Algérie, sont nombreux en Guinée mais, ils ne sont pas pris en charge par leur pays, encore moins par la France.
Voilà pourquoi, il est important d’interpeller les autorités de la transition, de revoir ce dossier de ces anciens tirailleurs sénégalais, issus de la Guinée, afin qu’ils puissent rentrer en possession de leur droit, la reconnaissance de leurs efforts par l’administration française.
Dossier à suivre !
Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
Tél: 628 98 46 60