Devant le ministre de la Communication, Mr Rachid N’Diaye et des présidents des différentes associations de presse privées et des représentants des entreprises, le Salon des professionnels des médias et de la communication, organisé du 14 au 15 mars 2018  dans un réceptif hôtelier à Conakry, par l’Agence de Communication Conseils en Communication avec l’appui technique et financier  de la société Guinéenne des Industries (GI) et  le Groupe Guicopress, a prit fin ce jeudi 15 mars 2018.

Au terme de deux jours de débats houleux sur les thèmes concernant  médias, de la communication et de la publicité en Guinée, M.Moussa Iboun Conté, Président de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), au nom des associations des professionnelles des médias de la presse privées, indépendantes de Guinée, s’est réjoui  de ce salon par rapport à la qualité des thématiques qui en ont été débattues .

Nous vous livrons le contenu intégral du discours du président de l’AGEPI à la clôture de ce salon

« Nous sommes (associations de presse privées) très heureuses par des informations qui nous sont parvenues de ce salon de ces deux jours d’échanges, révèlent  qui les thèmes qui ont été choisis, prenaient en compte tout ce qu’on avait comme problème d’ordre juridique et institutionnel  qui entravent l’émergence  des entreprises de presse  libres, indépendantes, économiquement et financièrement indépendantes. Les problèmes relatifs à la publicité ont été évoqués ici. 

Le Directeur Général de la Publicité, Paul Moussa Diawara a évoqué ces problèmes d’ordre juridique et institutionnel et il a parlé un certain nombre dérogation qui son institution,  sera amené à faire pour permettre l’émergence des entreprise de presse guinéenne. Parce que, qui parle de la démocratie, parle des médias libres et indépendants. Parce que ce sont ces médias qui jouent ce rôle d’interface et sentinelle de l’état de liberté et de la démocratie. Nous sommes des responsables des médias privés heureux, car les thématiques qui ont été choisies prennent en compte ce que nous avons comme préoccupation. Parce que, nous avons besoin des entreprises de presse économiquement et financièrement viable, afin qu’on puisse jouer notre rôle de relais et sentinelle de l’état de liberté et de la démocratie en Guinée.

 La liberté rime avec l’indépendance économique et financière. Nous sommes des médias libres de notre pays heureux, parce que notre ministre de tutelle, ministre de la communication a fait un plaidoyer fort ici et ce plaidoyer, a été pris en compte par ceux qui font aujourd’hui, la fierté du secteur de la publicité.

Je voudrais parler du Responsable de la société Guinéenne des Industries. Nous sommes des responsables des médias privés heureux, parce que nos journalistes ont appris la dangerosité des réseaux sociaux. Certes, c’est un moyen de communication moderne plein de pièges.

En venant à la clôture de ce salon, j’ai rencontré un certain nombre de journalistes, qui m’ont dit que les réseaux sociaux ne font pas non seulement de la fierté mais aussi, ils constituent aussi des pièges qui peuvent engloutir si on ne prend pas garde.

Nous sommes heureux de ce salon, parce que les thématiques qui ont été débattues, nous allons les prendre en compte. C’est pourquoi, nous avons envoyé un certain nombre de journalistes à ce salon pour faire la moisson. Parce que, ce salon va nous constituer une base de données pour aller vers la journée nationale de la presse, à la demande de Monsieur le Président de la République, Pr Alpha Condé.

 Donc, pour nous ce salon est une passerelle. Et, nous allons prendre attaches avec nos représentants ici pour que nous puissions intégrer un certain de renseignements dans les projets qu’on a déjà élaborés.

Et, je crois que Mme Condé Adèle Camara a franchement choisi des thèmes à propos sans aucune considération prise avec les associations de presse privées. Cela prouve qu’elle vit de ce métier qu’elle pratique et, c’est ce que nous demandons à chacun d’entre nous.

Il faudrait qu’on soit capable d’incarner les préoccupations des professionnels d’information de notre pays…».

B-Younoussa, pour flammeguinee.com

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