Le Procureur  Général a rencontré ce mardi, 11 janvier 2022, à la Cour d’Appel de Conakry,  les acteurs d’actions pénales (officiers de la police judiciaire), pour leur inviter d’améliorer leur façon de faire. Alphonse Charles Wright,  puisque c’est de lui qu’il  s’agit,  est revenu encore sur cette epineuse question de l’utilisation anarchique des réseaux sociaux par certains citoyens. Selon Charles  Wright,  il reste ferme et réitére encore qu’il  fara les réseaux sociaux , sa première préoccupation de l’action  de parquet au niveau  de Conakry. Nous vous livrons  ici un extrait  de sa réaction. Lisez !

 » Je voudrais profiter  de cette  occasion,  pour lancer un appel à  tout les guinéens.  Vous  savez, notre constitution a prévu  la liberté  d’expression. Le Président  de la République l’a dit qu’il  n’est pas là pour museler cette liberté  venant de qui ce soit.  Alors, en ce concernant ses infractions qui sont commises au niveau  de l’espace  criminelle, sur les réseaux sociaux,  parce que,  dans  notre jargon, nous on appelle çà l’espace criminelle, c’est à dire  que, si vous publiez, vous  tenez les propos de nature injurieux sur les réseaux sociaux, cela va sans dire que, vous êtes en train  de commette une infraction par le billet d’un système informatique. Vous  savez  que, nous  avons  une loi sur la cybercriminalité , qui est une loi  très  rigoureuse, avec des  peines très  lourdes, nous n’hesiterons pas de dire la loi en vertu  de l’article  42 du code de procédure pénale.  J’ai instruit à  tous les parquets d’instances,  du ressort judiciaire  de la Cour d’Appel d’engager à partir  de ce lundi, tous les procédures judiciaires contre les personnes qui se sont prêtés à  ce jeu. On ne peut  pas  comprendre que, dans  le cadre de renforcement de l’unité nationale,  que les gens se permettent,  au nom  de la liberté d’expression de commettre ses abus, en tenant des propos,  qui vont diviser les guinéens,  qui vont envoyer tout ce que vous savez, il faut que la Guinée soit un pays où on pourra unir tous les guinéens,  pas pour diviser les guinéens. Donc,  nous  avons un  rôle  de vielle, comme  la loi  le prévoit, à  ce que chacun puisse  être protégé dans sa dignité. C’est ça  la vérité, sans que cela  ne soit orienté  à des fins politiques ou à  des fins  subjectifs. C’est à dire,  personne  ne doit être interpellé s’il n’y a pas de motifs vraiment  légitimes  légaux. Personne ne doit  être épargné s’il y a   motifs légaux et autres. Celui qui commet une infraction, soit il appartient  à  un parti politique,  une ethnie,  une région  mais, nous,  ce n’est  pas ces critères là qui tient en compte,  plutôt  ce qu’il  a fait  comme infraction.  C’est tout.  Donc,nous  restons encore  comme je l’es promis,  parce que, d’aucuns  penseront que, c’est juste  une mise en garde. Non! Je restera ferme et je réitére encore que, je fais les réseaux sociaux , ma première préoccupation de l’action  de parquet au niveau  de Conakry.  Nous avons des services spécialisés aujourd’hui, qui permettent  d’identifier, même si vous  changez  de profil ou vous supprimez  tout ce que vous avez, nous avons  des services  compétents, qui sont en train  de travailler.  Il faut qu’une fois  de plus, qu’on accepte  que, la Guinée.soit un pays où tous les guinéens  vont  se sentir dans la sécurité et dans  l’harmonie. Cela passe  forcément par le respect  de la loi, qu’on demande pour tous « , prévient encore de plus   Charles Wright, Procureur Général au peuple  de Guinée.

Avec Younoussa Bangoura, pour flammeguinee.com
Tél : 628 98 46 60