Malgré la médiation du Chef de l’Etat guinéen Pr Alpha Condé et du Ghanéen,  il n’y a toujours pas de solution à la  crise au Togolaise. Pourtant, les manifestations suivies de meetings contre le pouvoir du Président Fort Gnassingbé se multiplient dans les grandes villes et dans l’arrière pays  depuis belle lurette. L’opposition demande la démission de l’actuel Président et, le bilan de ses manifestations, en perte de vies humaines et en matière de dégâts matériels sont alarmants. Et, c’est la pauvre population qui paye le prix. De l’autre côté, la coalition de partis politiques réclame la limitation du mandat présidentiel  et la restauration du scrutin à deux tours avec le vote des togolais de l’étranger. En réalité, le Togo  est en train de traverser aujourd’hui une situation de démonstration de force.

Jean Paul Agboh Ahouelete, Président du CONAPP, en séjour à Conakry par l’invitation de l’UPF-Guinée, était devant la presse ce mercredi 07 février 2018 à la MPD, pour donner son point de vu face à cette situation que présente l’actualité togolaise mais aussi, jeter un regard croisé sur la situation de la presse guinéenne. Selon le conférencier, la médiation guinéenne et celle du Ghana ont été salué. « En Afrique, lorsque deux familles sont en conflit, on fait appel souvent aux voisins. Donc, je croie que cette démarche est salutaire. Je l’es dis depuis le mois d’août, il y a des tensions extrêmes dans le pays comme par le passé. Les acteurs n’arrivaient pas à se parler. A partir du moment où le Président guinéen s’est invité dans la crise, a proposé aux acteurs de faciliter un peu de rapprocher leur point de vu afin de se retrouver au tour d’une table. Cela a été salué puisque, les acteurs vont se retrouver au tour de la table le 15 février prochain. Après six mois de tensions, la population dans une lassitude totale… ».

Concernant la situation de la presse guinéenne, Selon Jean Paul Agboh, comme au Togo, la presse guinéenne rencontre des difficultés. Mais, dit-il, cela ne peut pas empêcher la presse guinéenne ou celle du Togo à jouer son rôle ; celui d’informer la population avec la responsabilité.

Présent à cette rencontre, Moussa Ibn Conté, Président de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), a salué cette initiative du journaliste togolais. Il dit que la presse guinéenne va se servir de cette bonne exemple  de Jean Paul pour s’impliquer dans la résolution des crises en Afrique.

A noter que, le Togo est gérée par la famille Gnasimgbé, depuis plus de 30 ans. Certes, voilà pourquoi la population demande maintenant le départ de Fort Gnassimgbé, dont son pouvoir est expiré.

Thierno Younoussa, pour flammeguinee.com

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