Autrefois fleuron de la production horticole de Guinée, la filière ananas tente de se relancer et de regagner des parts sur le marché européen. Reportage.

Friguiagbé, préfecture de Kindia, à 135 km de Conakry. Sur les terres d’Alseni Soumah, un parmi le millier de producteurs privés affiliés à la Fédération des planteurs de la filière fruit de la Basse-Guinée (FEPAF-BG) dont les terres sont disséminées entre les préfectures de Kindia, Forécariah, Coyah, Dubreka, Boffa et Boké, en Guinée Maritime.

Ses trois hectares d’ananas en phase de maturation sont, par endroits, recouverts de paille pour les protéger du soleil. Une technique qui s’est imposée afin de répondre aux normes d’exportation.

Des plantations comme celle-là, il en existe des centaines dans cette région, dont la terre et le climat sont propices à cette culture. L’ananas est si emblématique de la production horticole du pays qu’il est en effigie sur les billets de 10 000 francs guinéens. À la fin des années 1950, la Guinée exportait sur le marché international jusqu’à 50 000 tonnes d’ananas frais.

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