L’international guinéen de la boxe, Lansana Béa Diallo est arrivé hier Dimanche 2017 au pays, pour visiter des projets socioéconomiques de base mener au pays depuis Bruxelles dont la construction des centres de santé, des écoles et surtout, mettre en place un plan d’action dans le cadre de l’assainissement de la ville de Conakry, particulière dans le transformation des déchets, en travaillant avec des structures au niveau locale, en trouvant aussi des moyens matériels spécifiques; la deuxième action c’est la mise en place d’un projet pour empêcher l’immigration, un fléau mondial qui endeuille actuellement des milliers de familles en Afrique. Il a été accueilli à l’aéroport par l’ONG Réseau Mondial pour une Guinée Nouvelle et plusieurs autres associations.

A sa descente dans l’avion, Lansana Béa Diallo indique sa motivation au pays : « C’est pour venir au secours des jeunes qui quittent ce pays, parce qu’ils n’ont pas de travail. Nous voulons travailler sur un projet de stabilisation, en mettant en place un projet pour qu’à partir du projet local qu’on puisse développer l’économie locale. C’est-à-dire avoir un emploi à partir d’ici, pour éviter de prendre de bateaux pour aller en Europe pour mourir ou pour aller en  Lybie pour devenir des esclaves. Comme ça se passe aujourd’hui. C’est un vrai combat qu’il faut mettre en place ».

A noter que ce n’est pas la première fois que Béa Diallo apporte des projets en République de Guinée. On se rappel encore des bus Bea Diallo, la relance de l’usine de conserverie de Mamou, pour ne citer que ceux-là. L’international guinéen de la boxe explique son attachement au pays. « C’est le fait d’avoir la chance de réussir et, cette réussite je l’a dois au pays pour toutes les bénédictions dans le pays. Donc, je pense que c’est un devoir pour moi de revenir vers le pays pour avancer avec le pays pour montrer ce que chacun peut apporter. Parce que, nous devons être plus forts que les hommes politiques. Surtout que, c’est le peuple qui décide qui doit être son Chef, qui doit diriger. Si on n’arrive pas à les bousculer, en mettant des vrais projets de changement en place, on n’arrivera pas.  Changer en vous ceux qui ont envi de changer, disait Gandi. Nous commençons par changer. À côte de la contribution qu’on peut apporter, on pourra effectivement permettre le pays d’évoluer. Et moi je crois vraiment ça. On n’arrivera à changer peut être pas avec ma génération mais, peut être avec la génération de mes enfants ou celle d’après. En tout cas, la Guinée doit mériter effectivement la place qu’elle mérite. Parce qu’elle a un potentiel colossale. Je pense qu’il faut miser sur des projets de l’agriculture, de pêche, des projets professionnels et techniques qui vont permettre aux jeunes d’avoir un véritable métier ».

Parlant de jumelage dont Béa dont il veut faire entre une ville Belge à celle de la Guinée, l’international guinéen de la boxe dit : « Tout a fait on confirme. C’est le premier jumelage qu’on a réussi à mettre en place. Mon objectif c’est de jumeler les quatre régions avec une commune spécifique en Europe. Au-delà de ça, c’est vraiment mettre en place une dynamique de jumelage avec toutes les entités, qui sont locales. Parce qu’il n’y a rien d’une politique décentralisé. Et je pense justement que, c’est ça qui manque réellement à la Guinée. Parce que, la politique est trop centralisée. On arrive à délocaliser, à travailler avec les municipalités, on pourra effectivement développer réellement chaque commune de manière extraordinaire, et empêcher des jeunes de partir. Et, c’est la préfecture de Mali Yenbèren qui est la première ville ciblée, après ça sera de la forêt, simplement à Macenta. Et puis, il y a le mandingue et après on attaquera la base côte ».

Younoussa Bangoura

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