Dans une interview exclusive, qu’il a accordé à notre rédaction, Minkailou Sékou Conté, Chef de quartier de Matam, en même temps candidat uninominal pour les élections législatives, prévues le 01 mars prochain, au compte du RPG-Arc-en-ciel, explique les ambitions qui l’ont animé, pour être le candidat  qui défendra non seulement le projet  de société du parti mais aussi, l’intérêt des citoyens de la circonscription de Matam, quand il sera élu député uninominal à l’Assemblée Nationale le 01 mars prochain. Nous vous présentons ici, l’intégralité de cet entretien. Lisez !

Le Rassembleur : Bonjour Monsieur,  vous n’êtes plus à présenter mais, pour nos lecteurs,  pouvez-vous accepter pour se présenter?

Mr Minkailou Sékou Conté : Je me nomme Mr Sékou Conté Minkailou, Chef de quartier de Matam, en même temps candidat uninominal pour les élections législatives  le O1 mars prochain, au compte du RPG-Arc-en-ciel.

En tant Chef de quartier, qu’est-ce qui vous a motivé pour être candidat uninominal du RPG aux élections législatives prochaines ?

Bien ! Je m’en vais tout de suite vous dire que, je suis natif de Matam. C’est ici que, je suis grandi et faire mes études, jusqu’à maintenant, je suis-là. A un certain moment, j’ai été nommé Chef de quartier, cela m’a motivé à faire ce que tout bon citoyen doit faire pour sa localité, pour sa commune et pour son pays. Et, voilà depuis 8 ans maintenant, j’occupe le poste de Chef de quartier et, étant le Chef de quartier pendant la troisième république, il va s’en dire que le travail  qu’on t’a confié, c’est  de géré les citoyens  de ta circonscription mais, pour le pouvoir en place. Ceci étant, je suis obligé d’aller avec tout le monde. Dans mon quartier, il y a toutes les sensibilités, toutes les obédiences politiques mais, en tant que premier responsable de cette localité, à un moment donné, il faut être au travail avec tout le monde, il faut être au service de tout le monde, sans distinction d’obédiences politiques,  de races ni d’ethnies. A ma qualité de Chef de quartier,  j’ai réalisé beaucoup de projets dans mon quartier. C’est vrai que, ce n’est pas moi qui finance ces projets, mais je cherche des bailleurs, je monte des projets et les bailleurs me font confiance. Voilà pourquoi, ils réalisent ces projets. Entre autres des projets, la construction des routes tertiaires dans le quartier en pavé, j’ai approvisionné le quartier en eau potable. Bien sûr que la SEG est là mais, l’adduction de l’eau n’est pas générale. Parce que, la rareté persiste. Voyant ceci, les citoyens ont porté confiance sur moi, en me choisissant d’être leur candidat  au compte des élections législatives à Matam. Donc, j’ai présenté ma candidature aux responsables locales  du RPG à la base. Nous sommes allé aux primaires et, de Bonfi jusqu’à Lanseiboundji, avec  66 responsables, j’ai été retenu. Et, expressément, quand le Président de la République a appris la nouvelle, il a dit que comme  tout le monde parle de moi, maintenant qu’il veut que je le montre mes preuves. Il n’y a pas de problème, je vais à l’Assemblée Nationale et, mon premier rôle, c’est de défendre les citoyens comme je l’es toujours fait, défendre des citoyens à la base et surtout, faire en sorte que, les relations entre les citoyens, l’exécutif et tous corps confondu soit le meilleur. En matière de sécurité, qu’il y ait une relation bonne pour chacun. Voilà les motivations qui ont fait que, je me suis porté candidat au poste de député uninominal  à l’Assemblée Nationale. Mais, ma priorité,  c’est pour défendre les populations de Matam.

Vous venez de dire que, vous êtes choisi par les citoyens de Matam, mais quel est votre stratégie que vous menez pendant la campagne, pour vendre votre projet de société afin que la population puisse l’adhérer encore de plus ?

Un candidat présenté par un parti politique, c’est de vendre le projet de société du parti qu’il  représente. Donc, mon projet, c’est le projet de société du RPG-Arc-en-ciel, qui est connu de tout le monde. C’est-à-dire, le développement, la paix et l’unité de tous les guinéens. C’est ça notre bréviaire. C’est ce message que nous véhiculons partout où nous sommes passés, dans tous les quartiers de Matam, afin que les gens aient confiance en nous, qu’ils adhèrent à notre projet de société.  Au fait, c’est le message que nous avons toujours  véhiculé. Puisque, le RPG-Arc-en-ciel, est un parti de tout le monde, donc, nous essayons de rassembler les populations vers un idéal, qui est celui de développement.

Vous avez posés des actions, dans le cadre du développement de la commune de Matam mais, qu’est-ce que, la population peut s’attendre de vous, au cas où vous serez élu député surtout que, tout n’est pas rose ?

C’est vrai  que tout n’est pas rose, mais le rôle de député n’est pas  de promettre. Parce que, c’est vrai qu’il est à l’Assemblée Nationale pour ce peuple, pour faire des lois. Le travail dans un pays, incombe à l’exécutif. Dans tous les cas, nous vivons dans nos communes, dans nos localités, il va s’en dire que, tout n’est pas rose. Les députés que nous serons, chacun se battra à ce que sa population ait le minimum de vie possible. C’est ça la vérité. Le cadre de vie sera amélioré. Avec l’exécutif, le développement qui est déjà entamé par le Pr Alpha Condé va grandir et, nous allons faire en sorte que, la population de Matam aspire une meilleure vie.

Actuellement, il y a de remous dans la cité. Pas plus qu’hier,  les jeunes réclamaient de l’électricité, avez-vous un message à l’en droit de la jeunesse guinéenne, et celle de Matam en particulier ?

Le message que je lance, c’est un message  de paix, d’apaisement…  on n’est dans un tournant décisif de la vie de la nation. Donc, chacun doit se ressaisir. Nous sommes en démocratie et, chacun est libre d’aller ou ne pas aller aux élections. Mais, en démocratie, personne ne doit empêcher l’autre à faire ce qu’il veut faire.  Ce n’est pas normal.  Les remous qui trouvaient hier, comme vous le dites, c’est suite à la coupure du courant. Aujourd’hui, nous sommes en période d’étiage, une fois que la saison sèche avance, il va s’en dire que le problème du courant s’oppose. Mais, avec la compréhension, la sensibilisation, je crois que rien n’est impossible. Et, nous allons faire en sorte que,  la sensibilisation soit notre priorité. Parce que, notre population est en majorité illettrée. Mais, avec les sensibilisations, nous pouvons atteindre notre objectif. C’est pourquoi, nous allons partir vers les citoyens, c’est ce qu’il faut surtout, faire remarquer qu’un élu du peuple soit proche de sa population. Malgré que nous ne sommes pas élus encore, nous sommes en train de faire porte à porte. Pour moi, cela est plus que de la campagne avec le bruit. Avec porte à porte, la population vous connaitra et connaitre votre projet de société. Et, c’est ce que moi j’ai privilégié, depuis que ma candidature a été  accepté et validé par tous. Je fais de porte à porte, de Bonfi jusqu’à Lanseyboundji.  Je pense que cela portera fruit et je prie Dieu que ça porte fruit. Et, je demande à tout le monde d’avoir confiance à ma personne, d’avoir tout fait que je sois élu député uninominal de Matam le 01 mars prochain. Car, une fois élu, je me battrais pour cette population de la commune de Matam, qu’il y ait de la paix. Parce que, sans la paix on ne peut pas se développer dans un pays. Dans la pagaille, on ne peut rien faire. Une fois que, la pagaille est installé, on ne peut plus s’assoir au tour de la table, pour discuter afin qu’on puisse se comprendre sur une solution. Avec ces élections, nous avons trois votes à faire. D’abord, le vote pour le candidat uninominal de ton choix, la tête de lice national du parti de ton choix et en fin, le référendum pour la révision de la constitution. Donc, c’est un scrutin qui est très compliqué. A notre qualité de candidat, nous sommes sur le terrain avec les spécimens, pour monter aux électeurs, comment il faut voter pour le candidat de ton choix. Sur certains spécimens, il peut y avoir plusieurs candidats à l’uninominal, on montre aux électeurs les photos des candidats du RPG-Arc-en-ciel à l’uninominal tout comme de la tête de lice national  et le référendum et surtout, où il faut cocher le jour du scrutin. Quand nous allons vers la population, d’abord, sur la lice uninominal, je choisi ma personne ; je demande à la population de cocher devant ma photo où il y a un rectangle blanc. Ainsi de suite pour la lice nationale. Je leur montre notre tête de lice, qui est Mme Djalikatou Diallo, en foulard jaune, la première femme sur la liste. Donc, on demande à nos électeurs de cocher devant la cage du RPG-Arc-en-ciel.  C’est ce que nous sommes en train de faire, depuis que la campagne a commencé. Le candidat uninominal que je suis, nous avons formé des comités de suivi, pour la sensibilisation des électeurs dans tous les quartiers et, aujourd’hui, ces comités de suivi sont en train de faire ce travail, pour les citoyens de tout bord politique. Parce qu’à ma qualité de candidat du RPG, qui m’a choisi mais, moi je veux être le candidat de tous les citoyens de Matam, une fois élu député uninominal de cette circonscription. Pour preuve, depuis que j’ai commencé la campagne, je vais beaucoup plus vers ces citoyens qui ne sont pas de mon bord politique. Ce qui reste claire, nous concourons un même objectif, celui de développement de notre localité.

Interview réalisée par Younoussa Bangoura

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