Considérant le manque de volonté des autorités enregistrés sur la revendication des huit millions de francs guinéens salaire de base chaque enseignant guinéen, considérant l’ingérence des aux autorités dans les affaires syndicales, à travers des menaces, des intimidations à l’encontre des responsables syndicaux, le Syndicat Libre des Enseignants et des Chercheurs de Guinée (SLECG) décide de déclenché une grève illimité à partir de ce samedi, 26 mai 2018 sur tout le territoire national.

Quelle est l’opportunité de cette menace ?  Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG revient sur l’objectif de cette grève  du SLECG,  qui sera déclenché à partir de ce samedi, 26 mai 2018 sur tout le territoire guinéen. « Tous les enseignants de Guinée sont déterminés pour aller en grève, pour demander l’amélioration de leur condition de vie. L’Etat en tant que institution est là, malgré que les ministres aient démissionnés mais, il existe des secrétaires généraux. On ne prend pas l’enseignement en otage. Nous sommes plus conscients de la nécessité de donner une éducation de qualité aux enfants. Personne n’est patriote plus que nous/ nous n’avons peur de rien. Cette grève est notre droit. Mais, nous avons constaté que, sur la table de négociations, l’Etat n’a fait aucune proposition sur nos revendications des huit millions de francs du SLECG. C’est pourquoi, nous déclenchons cette grève à partir de ce samedi, 26 mai 2018 sur tout le territoire national. Nous avons demandé huit millions et les huit millions sont innégociables…. »,a déclaré Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG.

A noter que, cette grève est déclenchée cette fois-ci pendant que la Guinée n’a pas un gouvernement. Mais, déjà, selon Oumar Tounkara, le gouvernement tourne en sur les  huit millions de francs, réclamé par le SLECG, comme salaire de base de chaque enseignant en Guinée. Selon l’Etat, cette grève est déclenchée pendant que le gouvernement est plein négociation avec le SLECG. D’après Mr Traoré, Chef de Cabinet au ministère de la Fonction Publique, l’Etat souhaite que le nouveau gouvernement soit composé pour déclencher une nouvelle grève illimitée des enseignants en Guinée.

Avec Ibrahima Tampa, pour flammeguinee.com

Tél : 656 40 22 98